1 : Jeu de mots sur les villes de Vendée
Il fait froid en ce mois de novembre. Un brouillard
GIVRAND rend la nature
magnifique. La fanfare fête la STE
CÉCILE.
Je stationne ma voiture qui a LAIROUX boueuses près de la FONTAINES.
J'ôte LA CLAYE et entre dans
l'hôtel. La patronne, une brune aux lèvres ÉPESSES
portant un tablier bleu, ressemble à l'actrice américaine SIGOURNAIS Weaver. Son fils, jeune MARILLET tient le bar. C'est un grand BENET un peu SOULLANS
tellement il parle. Sa MERVENT les journaux. Quant à la BRUFFIERE et
arrogante, elle fait la L'OIE dans l'établissement.
Un client entre, accroche son béREAUMUR
et se dirige vers l'ANGLES de la salle."Asseyez-vous, prenez LA CHAIZE" lui dit la patronne.
Après avoir LUÇON journal, il commande
un rosé de MAREUIL. SUR LAY coups de vingt heures, un gamin
appelé LE BERNARD entre. Il avait sûrement joué dans les buissons d'ÉPINE
car son pantalon était en loques. LA COUTURE
était déchirée. Le FON TENAY grâce
à quelques pièces de toutes les couleurs. Ses chaussures à BOUFFERÉ claquaient sur le sol quand il
marchait. Il était enrhumé et fit beaucoup de bruit en se MOUCHAMPS. Il n'avait pourtant pas l'air
très malheureux car il CHANTONNAY le
dernier air à la mode.
- Bonjour AUZAY-je. Il fait CHAU CHÉ
vous.
- Mettez-vous à l'AIZE. NAY-ce pas vous qui venez de téléphonner ?
- Vous n'aviez
pas réservé ? Vous auriez dû le FERRIÈRE.
Je commande un apéritif en PINEAU
puis on me sert un diner avec malheureusement une viande dur à MACHÉ et je monte me coucher. Le lendemain,
je quitte ma CHAMBRE TAUD vers 6 h.
La patronne me salue et me dit :
- Vous avez les
traits THIRÉ ce matin. Prenez un PERRIER. Vous VAIRÉ,
ça ira mieux.
Je lui demande combien je DOIX. Elle
me présente la note en me disant :
- Vous NALLIERS quand même pas partir de CHAIX moi sans payer.
Je NESMY que quelques minutes pour
faire mes valises. Je payai et continuai ma route vers d'autres belles
communes de VENDÉE à la recherche de
nouvelles cartes postales. Heureusement, je n'avais pas de MONT AIGU à franchir.
|
2 : Jeux de mots sur les noms d'animaux
« Myope comme une taupe »
« rusé comme un renard »
« serrés comme des sardines »...
Les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement
dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.
La preuve : que vous soyez fier comme un
coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou
simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu
chèvre pour une caille aux yeux de biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais
comme un gardon et là, ... pas un chat ! Vous faites le pied de grue,
vous demandant si cette bécasse ne vous a pas posé un lapin.
Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a
obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme
cochon, vous l'a certifié : cette poule a du chien, une vraie panthère !
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour.
Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine
mouche arrive.
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi
casser trois pattes à un canard.
Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de
lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe. Elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.
Une vraie peau de vache, quoi ! Et vous, vous êtes fait comme un rat.
Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une
écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq
à l'âne et finissez par noyer le poisson.
Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de
verser des larmes de crocodile, c'est selon).
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventez
une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.
C'est pas que vous êtes une poule mouillée, mais vous ne voulez pas être le
dindon de la farce.
Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal
léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir
le loup dans la bergerie.
Et puis, c’aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de
faïence.
Après tout, revenons à nos moutons : vous avez maintenant une faim de
loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres
chats à fouetter.
|