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Cocasseries de la langue frauçaise

Quiz d'orthographe n° 1

Quiz d'orthographe n° 2


J'aimerais une fois pour toutes me mettre dans la tête que le geai n'est pas noir comme le jais,
que l'on ne tombe pas dans les pommes mais dans les pâmes,
que l'on n'est pas mou comme une chique mais comme une chiffe,
que l'on ne tombe pas comme mars en carême mais comme marée en carême,
et que l'on ne fait pas feu mais flèche de tout bois.

Pourvu que je m'en souvienne ....

Tout n'est pas rose dans l'apprentissage du français et si en plus vous broyez du noir en essayant de lire la série du même nom, vous risquez de faire grise mine. Mais courage, un jour viendra que vous marquerez d'une pierre blanche, et celui où ceux qui se moquaient de vous riront jaune tant ils seront impressionnés par votre matière grise.

Il y a vraiment des gens qui en prennent à leur aise !

Au singulier ils se sentent féminins : la gens romaine, soit. Mais au pluriel c'est n'importe quoi !

Suivis d'un adjectif ? Ils sont masculins : les gens bons.
Précédés d'un adjectif ? Ils sont féminis : les bonnes gens.

Mais précédés d'un adjectif féminin, et dans certains cas, ils revendiquent le masculin : Arrivés à la trentaine, ces bonnes gens se disent déjà fatigués !
Faudrait savoir ! Mais ce n'est pas tout : puisqu'il faut aussi mentionner la gent canine, question de brouiller un peu plus les cartes et de compliquer encore plus l'apprentissage du français.

Franchement on se demande où sont les honnêtes gens !

Croyez-moi, "individu" est un mot louche ! 

A priori un individu désigne une personne ordinaire. Et nos amis de la police auront tendance à utiliser, hélas, ce mot lorsqu'il s'agit de vulgum pecus du genre sans-abri, clochards et autres voleurs de poules; ce qui explique qu'on entende rarement parler d'individus lorsqu'il s'agit de ministres ou de stars de cinéma.
Pourtant, si on en croit les linguistes, ce mot serait d'origine scientifique et servirait à désigner l'élément indivisible d'une collection d'êtres. D'où vient alors ce glissement dépréciatif teinté de mépris et d'ironie ? Peut-être parce que l'on a rarement envie de l'identifier puisqu'il est peu recommandable.
Heureusement, vous l'avez remarqué, le terme individu dans le sens le plus péjoratif ne peut s'appliquer à une femme.

J'en connais qui vont être contentes ......

Difficile de mentir sur nos origines régionales, à moins de faire disparaître de notre vocabulaire des mots qui, au même titre que l'accent, trahissent nos racines.
Certains disent polochon et d'autres traversin, le gant de toilette peut être une lavette, le sac d'emballage un pochon, la gazinière une cuisinière; la serperllière peut se transformer dans le nord de la France en wassingue, ou ailleurs en loque, en toile, ou en lave-pont.

Il y en a qui tournent la salade, d'autres la touillent, la brassent, la mélangent, la tourneboulent, dans le sud ils la fatiguent. 
Le colin devient merlu en Méditerranée, le bar le loup, et la lotte la baudroie.
Tournez donc, ou plutôt tourneboulez, fatiguez, brassez, mélangez sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler...

Elle s'était représentée à l'examen et s'était figuré qu'on attendait qu'elle mais après les épreuves, elle qui s'était figurée correctrice avant trois mois, elle s'est posé des questions sérieuses sur l'accord du participe passé des verbes pronominaux.
Elle s'est rendu compte de son erreur, et elle s'est rendue aussitôt à la librairie pour acheter une grammaire après s'être dépêchée de s'habiller.

A mon avis, cette brave jeune femme n'a pas fini d'en découdre avec l'accord des verbes pronominaux. Et la seule solution consisterait à changer la construction de la phrase pour limiter les erreurs. À moins que dotée d'un optimisme à toute épreuve elle ne préfère apprendre par coeur la grammaire et ses règles douloureuses.
Bonne chance !

Le mot que  ... 

Quand vous dites : "Qu'il fait mauvais !" que est un adverbe, et quand on vous répond : "Que dites-vous là ?" c'est un pronom interrogatif.

Si vous rétorquez : "Quand il fait mauvais et qu'il pleut je reste chez moi", c'est une conjonction.

Et si l'on vous réplique : "Les paroles que tu me rapportes ne me plaisent pas", c'est un pronom relatif.

Est-ce que cela est difficile à comprendre ? Si vous ne savez pas dans ce cas si ce que-là est ... une conjonction, un pronom relatif, un pronom interrogatif ou un adverbe, on vous dira que vous n'avez rien compris !

Ah le français !  bizarre non ?

Vous voulez mon avis ? Par et sans sont des parasites qui nous polluent la vie.

Faut-il écrire par personne ou par personnes ? Par appartement ou par appartements ? Par hectares ou par hectare ? Par endroit ou par endroits ? Par enveloppe ou par enveloppes ?Par chapitre ou par chapitres ?

Si je prends mon thé sans citron, je n'ai aucun problème, mais suis-je sans enfants ou sans enfant ? Le ciel au-dessus de ma tête est-il sans nuage ou sans nuages ? Mon manteau sans manche ou sans manches ? Et je vous dis tout ceci sans preuves ou sans preuve ?

Votre aide sera la bienvenue. Répondez-moi sans fautes et sans faute !

J'espère que cet appel ne restera pas sans ... réponse ou réponses ?

Mon petit mot

Je trouve que l'on te met à toutes les sauces si tu veux bien me passer l'expression. Antoine chantait déjà : "tout est mini dans notre vie".

Mais l'épidémie ou l'épizootie s'est répandue, tout est petit, les petits prix, les petits larcins, lespetits choux, les petits-enfants; les problèmes sont devenus petits, les fautes, petites, les surfaces aussi, les coins sont devenus des petits coins, le coup de rouge, un p'tit coup de rouge, l'endroit, le petit endroit, le moment, un petit moment, le tour, un petit tour, les chefs des petits chefs, même le bout de la lorgnette et le patapon !

Passe encore ceux auxquels nous sommes habitués, je veux parler des Suisses qui ne se vexent plus d'être petits, des petits-bourgeois, des petits-fours, du petit jour, et des petits pois.

Vois-tu, ce qui me dérange le plus, ce sont nos déjeuners qui, avec nos revenus de plus en plus petits, vont devenir des petits déjeuners...

Je me souviens que je n'aperçois qu'un p à apercevoir.

Je me souviens que je n'attrape qu'un p à attraper.

Je me souviens qu'on ne meurt qu'une fois, mais qu'on se nourrit plusieurs.

Je me souviens que le chapeau de la cime est tombé dans l'abîme.

Je me souviens que le chapeau du boiteux est rangé dans sa boîte.

On met un chapeau sur la tête, un couvercle sur la boîte, un toit sur le château, sur l'hôtel, sur l'hôpital, mais celui du chalet a été emporté par l'avalanche.