Nos amis écrivent

Est-ce le printemps (Le Printemps du Livre » à MONTAIGU-VENDEE évidemment) qui explique l’arrivée chez nos libraires préférés de livres écrits par des adhérents ou amis de l’AVRELCA ?

Chacun des auteurs porte, à sa façon, une envie d’écrire pour poser des mots sur des réalités qui questionnent l’aujourd’hui de la vie personnelle et/ou collective. Ils ont engagé leur vie professionnelle dans l’enseignement ; ils sont convaincus que la transmission est chemin d’éducation et d’avenir.

La fraternité et la solidarité plus fortes que la guerre…

Bruno BAUMARD :  « La GUERRE N’AURA PAS MES VINGT ANS »

« Ecrire un livre grand-public ? C’est compliqué de sauter le pas car on se livre », reconnaît-il en mesurant la différence avec les nombreux écrits du milieu professionnel de l’enseignement, et ses 2 premiers livres principalement pour le cercle familial et amical.

 Le déclic ne vient que d’un besoin impérieux qui relève de la fidélité à un héritage humain et à une nécessité de transmettre pour les générations plus jeunes. «Francis, notre père, a vécu la guerre et le STO. A près de 80 ans, il avait écrit un manuscrit de 8 pages.»

Le récit va beaucoup plus loin qu’un simple témoignage, il éveille un sens de la vie…

Louis RENAUD et Madeleine RENAUD-BOURASSEAU :  « LES VENDEENS A L’HEURE ALLEMANDE 1939-1945 »

Comme dans un précédent livre co-écrit avec Roger ALBERT « Paroles de poilus vendéens 1914-1918 », ce livre s’appuie sur les 800 lettres écrites par Emile BOURASSEAU et son épouse.

Emile est éloigné de sa petite épicerie de Saint Pierre du Chemin comme prisonnier en Allemagne en 1940-45… Les lettres échangées offrent un panorama de l’histoire vendéenne vécue au quotidien. Sensibilité et lucidité du regard. En question d’avenir, quand les tensions internationales s’avivent et que les boutte-feu s’installent ici et là, que devient l’homme dans la grande épreuve ?

 

Martial LIMOUZIN « LE TEMPS DES ORANGES AMERES ».

Le dernier livre de Martial LIMOUZIN montre que l’enfer est proche de l’eden, et qu’un « grand-frère » a été immolé.

Ce grand-frère était un voisin, soldat français parti pour la Guerre d’Algérie, un homme du devoir dans les affres de l’histoire.

 Avec lui, d’autres ont survécu, qui aujourd’hui se taisent ou parlent le visage cagoulé. Les stigmates sont là et parfois encore purulents et contagieux.

          Martial LIMOUZIN avoue « Avec ce travail mi-histoire, mi-roman, j’espère apporter ma pierre à une meilleure compréhension des faits et des ressentis des personnes les ayant vécu. J’ose croire faire modestement oeuvre utile pour aider à construire l’avenir ! »

Jean MICHENAUD « SAINT-SAUVEUR de Rocheservière».

Notre ex-collègue a fait paraître en 2016 un livre sur ” La pratique religieuse du Moyen-Age au XXè siècle”. Un livre  pour tous publics, pour tracer des continuités et des renouvellements dans les réalités de vie aux multiples facettes, historiques, politiques, culturelles, religieuses. Car le divin n’est pas désincarné et la spiritualité exprime cette fécondité dans les réalités du temps…

” La religion, en effet, au même titre que les courants de pensée, les spécificités culturelles, les manières de vivre, les comportements qui font, les évènements qui font l’identité d’une nation, appartient, elle aussi, à l’histoire de ce pays…” “Aujourd’hui l’Eglise continue malgré tout à rappeler les droits fondamentaux des êtres humains, à transmettre le message évangélique, et à donner une vision chrétienne des comportements individuels et collectifs. Avant-propos de l’auteur “LA PRATIQUE RELIGIEUSE du Moyen-Age au XXè”

En faisant paraître un livret en mars 2022, Jean-Michenaud retrace cette histoire en centrant sur le site Saint-SAUVEUR. : “De nos jours, Saint SAUVEUR est devenu un remarquable pôle artistique où s’offrent à la vue du visiteur un rétable baroque du XIIè siècle, la monumentale broderie de Nicole RENARD et un centre de création d’art contemporain. Ainsi est jeté un pont entre un passé lointain et une modernité dynamique qui montre, malgré tout, la fragilité des oeuvres humaines ainsi que la précarité des choses et des êtres.” ( extrait de la 4è de couverture)

Dans la préface, Alain LEBOEUF, président du Conseil départemental, rappelle que les “historiens locaux” jouent un rôle essentiel pour “faire renaitre des vies méconnues, celles des paroisses, des bourgs, des communes, qui composent notre pays ; ces communautés humaines dont nous sommes les héritiers et dont nous voulons, obstinément, faire perdurer le legs de solidarité” . Une visite culturelle de proximité, éclairée,  pour Avrelcais et bien d’autres.

 R.BILLAUDEAU

 

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